Après la sortie de « La fille qui saignait du nez » en 2022, j’ai décidé de transformer l’essai
et d’auto-éditer deux autres contes dans un recueil.
Ces trois contes pour enfants et grands enfants vont vous transporter dans des univers fantastiques où les métaphores prospèrent, les bigorneaux dansent et le narrateur est une vraie tête de mule. Rose, Aurore et Hortense sont trois héroïnes aux destins contrariés, marqués par la malédiction de venir au monde avec une nature cruellement différente. Trop sensible pour l’une, le cœur rebelle pour l’autre et une maladresse pathologique pour la troisième ; elles devront composer et accepter leur nature pour se révéler à elles-mêmes. Elles devront embrasser la vie, le véritable amour et leur destinée au prix de quelques sacrifices. Mais, à cœur vaillant, rien d’impossible !
Il faut voir et suivre l’élan du cœur(s).
Vous vous demandez sûrement ce que que fait cette énorme faute dans le titre de mon recueil « Les élans du cœurs ». Pourquoi diable ce « s » à la fin de cœur qui est censé être au singulier ?
Tout simplement parce que le cœur est double. Il y a le berceau symbolique de nos émotions et il y a notre organe vital. Je ne peux m’empêcher de les distinguer sans pour autant les séparer ad vitam avec un « des ».
Un gros risque certes, mais aussi un élan du « cœurs » à l’image d’Aurore : « La fille qui avait des électrodes » au « cœurs » souffrant. Difficile à porter ce « s » comme une cicatrice au fond ! On l’oublie parfois, mais il n’est jamais loin. Le secret c’est de l’assumer, de s’assumer !